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Le So Art Café à Saint-Cloud, réunit les publics
Depuis 2015, le So Art Café, situé dans les locaux de l’Ecla à Saint-Cloud, permet de recréer du lien entre les adhérents. Un lieu à la fois éthique, associatif et participatif.
Photo CD92/Olivier Ravoire
Une bonne odeur de crêpe chatouille les narines sitôt la porte franchie. En ce mercredi après-midi, le So Art Café ne désemplit pas, bien au contraire. Au fond de la salle, des enfants ont sorti des jeux de société. D’autres viennent simplement prendre avec leurs parents ou leurs grands-parents une sucrerie, un jus de fruits ou un chocolat chaud. « Ici le cadre est très souple, confirme Joëlle, une habitante de Saint-Cloud, fidèle du mercredi après-midi. J’attends ici le temps que mon fils finisse son activité. Ce qu’il y a de bien ici, c’est qu’on est très à l’aise : certains jouent, d’autres discutent, ou bien on peut tout simplement venir pour rêver… »
Depuis quatre ans, le So Art Café est devenu incontournable au sein des locaux de l’Ecla, à Saint-Cloud. « Un point de repère et de rencontre devenu important », résume Karen Elasri l’une des coordinatrices des lieux. L’Espace clodoaldien de loisirs et d’animation (Ecla) existe depuis plus de cinquante ans à Saint-Cloud pour proposer des activités de loisirs, sportives et culturelles à près de deux mille adhérents, encadrés par soixante-dix animateurs. L’idée d’un café associatif est apparue, elle, en 2014. « Nous avions remarqué que nos adhérents ne se rencontraient pas assez. Ce café a pour vocation de créer de l’échange et il fait le lien entre les différentes activités », poursuit Marie-Geneviève Combes, présidente de l’Ecla. Le So Art Café se veut ainsi éthique. « Ici tout est bio : les boissons chaudes et fraîches et même les crêpes que l’on prépare aujourd’hui », explique Karen Elasri. C’est également un lieu associatif et participatif. « Cet endroit repose sur le volontariat : plus on a de bénévoles, mieux c’est. Il permet aux personnes qui viennent ici d’être moins consommateur et plus acteur du lieu », renchérit Marie-Geneviève Combes. Il est également totalement mobile pour s’adapter aux contraintes du lieu et aux différents événements (vernissages, conférences…) organisés au Carré, le bâtiment qui abrite l’Ecla, son artothèque et ses dix-sept salles d’ateliers.
Outre ces bénévoles, des permanents s’occupent de faire tourner le So Art Café. Derrière le comptoir roulant, Baptiste Nikolyn s’affaire pour servir les clients. Depuis le mois de janvier, cet étudiant en commerce est en service civique au sein de l’Ecla pour une durée de six mois. Vingt-huit heures par semaine, il est chargé de faire vivre le café associatif. « Je fais l’ouverture et la fermeture, je m’occupe de l’organisation des événements. C’est un travail dix fois plus enrichissant que n’importe quel autre job étudiant et un bon moyen d’entrer dans la vie active. » À côté de lui, Karelle Ntepe Priso l’aide à prendre les commandes. « C’est un lieu très polyvalent où l’on peut rencontrer tous les adhérents et retrouver les habitués d’une semaine sur l’autre. Même les professeurs viennent nous voir. » Elle est l’une des sept adhérentes de la junior association Kezako. Deux fois par semaine, celle-ci vient prêter main forte au So Art Café et en contrepartie, un pourcentage des ventes du café est reversé à l’association afin de financer la construction d’une école en Asie.
Le So Art Café, une démarche éthique jusqu’au bout.
ECLA
Bâtiment "Le Carré"
3 bis, rue d'Orléans
92210 Saint-Cloud